constructions anarchiques : le cas de la concession METEO

Le Gouverneur Kimbuta vient de créer une commission chargée d’examiner le conflit foncier dans le site de la METELSAT à Binza Météo Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa vient de mettre sur pied une commission quadripartite chargée d’étudier, dans une semaine, le conflit foncier qui oppose les travailleurs de la METELSAT aux acquéreurs d’une partie du terrain de Binza Météo dans la commune de Ngaliema. . La commission créée ce mardi 14 août 2007 lors d’une visite de travail que l’autorité urbaine a effectué sur le site en conflit, est composée des représentants de l’Hôtel de ville, de la METELSAT, des acquéreurs et des artisans. Les experts du ministère des affaires foncières feront également partie de la même commission. Selon les éléments d’information dont dispose l’autorité urbaine, ce terrain avait été loti par les membres de l’ancien comité de gestion avec l’autorisation du ministère des affaires foncières. Mais les travailleurs de la METELSAT n’ont pas du tout apprécié la vente de ce terrain estimant que cela allait à l’encontre des normes techniques et scientifiques de la météorologie selon lesquelles « il ne doit pas y avoir des maisons d’habitation à proximité des installations destinées à faciliter les opérations de nature météorologiques ». Pour sa part, le Directeur Administratif de cette entreprise publique, César Konde, a affirmé que le terrain litigieux a connu « des envahissements depuis 1989 ». Ce n’est qu’en 1996 que les autorités de ville de l’époque avaient pris une décision de démolition des maisons qu’on y avait construites de façon anarchique Au dire des travailleurs, le dernier lotissement, cause de l’actuel contentieux foncier, date de l’an 2001 avec l’ancien comité de gestion qui aurait négocié le lotissement du terrain « sans consulter les employés » alors qu’il s’agit d’un patrimoine public à plusieurs utilités dont le prélèvement de la température. Les acquéreurs quant à eux estiment que les travailleurs de la METELSAT n’ont pas le droit de les empêcher de construire dans la mesure où ils ont acheté les parcelles auprès des autorités compétentes et qu’ils possèdent des documents « légaux ». A les en croire, c’est cette entreprise elle-même qui a vendu le terrain. « Il n’a jamais été question d’un lotissement anarchique ou d’un envahissement quelconque» comme le déclarait le Directeur Administratif. Pour ce qui concerne les artisans, ils avouent que le terrain ne leur appartient pas. Cependant, ils s’y sont retrouvés par la volonté des travailleurs de la METELSAT qui leur avaient demandé d’exercer les activités (fabrication des meubles) tout en se constituant en groupe de gardiens chargés d’empêcher tout lotissement ou construction anarchique sur le site. André Kimbuta a promis de négocier avec la direction de cette entreprise pour voir dans quelle mesure les artisans peuvent continuer à exercer leurs activités. Dans le cas contraire, il sera obligé de leur trouver un endroit comme par exemple dans la concession de la Foire Internationale de Kinshasa. En attendant la dernière décision qui dépend de la commission qui a été mise en place, le chef de l’exécutif urbain a recommandé la paix sociale entre tous ceux qui sont impliqués dans ce conflit foncier. Il a également promis de porter plainte contre les membres de l’ancien comité de gestion de la METELSAT. Car, pour lui, ce sont eux qui sont à la base de ce contentieux.-

Comments

[THAMBA]

Bonjour,

Je viens de lire votre article sur le site météo et je suis très content. Ce site joue un rôle très capital dans la stabilisation des écosystème de la ville.

En 1990 ou 1991, il a eu un déboiement, conséquence, une pluie est tombé emportant le pont makelele, en 2001 avec l'erosion de mataba à Binza delvaux et pas plutard que la nuit du 23 au 24 octobre 2007, une pluie est tombé causant des dégaots dans la partie collinaire de la Ville.

Tous ceci, les gens ne vous le diront.

[Kasongo]

Cette concession a été bradé par l'actuel président du sénat, Kengo wa Dondo, du temps de la seconde république et ce, sans aucune concertation avec la structure publique (propriétaire de la dite concession). l'artiste Emeneya, compte parmi les individus qui construisent au sein de cette concession et ce, au mépris de ttes lois et autres considérations techniques.