Matadi : engorgement du port international
Pour retirer sa marchandise du port, il faut payer la taxe du bureau international de vérification des marchandises à l embarquement, BIVAC en sigle. Les marchandises en règle ont elle aussi du mal à quitter le port. L’office national de transport. Onatra, n’a pas assez de locomotives pour les acheminer vers Kinshasa. Reste la voie routière. Mais, la route Matadi vers Kinshasa ne se prête pas à un intense trafic de leur coté, les armateurs donnent 21 jours aux commerçants pour ramener les conteneurs vides au port, faute de quoi, ils perdent leur caution. Les conteneurs finissent par s’accumuler dans le parc.
Les dockers font de leur mieux pour les dégager. Pas facile quand on sait que certaines grues datent de l’époque coloniale. Beaucoup de ces machines sont hors d’usage.
Mateta Manto, directeur du terminal conteneur du port se félicite, il affirme qu’avec des moyens de bords, ils parviennent à maintenir le nombre de conteneurs dans le parc a 5 500 au lieu de 7 000 comme cela est arrivé quelque fois, même si la capacité est de 3 500 conteneurs.
source : okapi