Moïse Katumbi échappe à un attentat au Katanga
Pour une énième fois, Moïse Katumbi Chapwe vient d’échapper à la mort. C’était jeudi à Kashobwe, son propre village natal. Embusqué dans un bosquet non loin de la piste d’atterrissage aménagé dans ce village situé dans le district du Haut-Katanga, le tueur à gages était armé d’une Mag d’origine chinoise et portait sur lui une centaine de munitions de cette arme redoutable. L’affaire est en instruction à l’auditorat militaire de Lubumbashi.
Qui en veut à Moïse Katumbi Chapwe ? La question mérite d’être posée tant le rythme des attentats contre sa personne prend une tournure infernale. Le dernier attentat contre le gouverneur élu de la province du Katanga a été orchestré jeudi à Kashobwe, un village du district du Haut-Katanga. Précisons tout de suite que c’est le village natal de l’ancien président du T.P. Mazembe.
Selon des sources dignes de foi en provenance de Lubumbashi, un homme, non autrement identifié à ce jour, a été surpris jeudi aux abords de la piste d’atterrissage aménagé dans cette agglomération de Kashobwe. Il était embusqué derrière un bosquet devant une mitrailleuse Mag et ployait sous le poids d’une centaine de munitions de cette redoutable arme de guerre.
Comment l’assassin a-t-il pu se trouver là au moment où le gouverneur s’apprêtait à y atterrir ? Comment a-t-il pu transporter une telle arme et parvenir jusqu’à la piste d’atterrissage sans être inquiété ni interpellé ? Toutes ces questions trouveront leurs réponses à l’issue de l’instruction judiciaire ouverte par l’auditorat militaire de Lubumbashi à l’encontre du prévenu.
Pour les proches du gouverneur élu de la province du Katanga, il n’y a plus l’ombre d’aucun doute désormais. Moïse Katumbi Chapwe est en danger. Il est l’homme à abattre. De la part de qui ? Mystère.
Ce qui est vrai aujourd’hui c’est que le numéro un du Katanga l’a échappé belle grâce à la vigilance des agents commis à sa sécurité. Le projet macabre a été déjoué, le tueur à gages appréhendé et mis hors d’état de nuire.
Le bandit, apparemment un tueur à gages, a été présenté vendredi au gouvernorat du Katanga et au public avant d’être remis à l’auditorat militaire de Lubumbashi où une instruction judiciaire a été ouverte.
L’espoir de tous est de voir la vérité finir par éclater sur l’identité des commanditaires de ce commando de la mort. D’autant que ces derniers n’en sont pas à leur première tentative d’attenter à l’intégrité physique du gouverneur du Katanga. L’opinion se souvient encore du sabotage opéré, l’année dernière sur le jet privé de Moïse Katumbi Chapwe, en mission officielle dans la capitale.
Le suspense demeure sur cet obscur acte criminel qui avait inquiété tous les Congolais qui apprécient le cursus social, sportif et politique de cet homme d’affaires qui a brillé par son sens élevé de management. Qu’il a finalement mis au service de la gestion de la chose publique. Personne ne peut le lui contester sur le plan national et international.
A quoi riment tous ces actes, se demande-t-on au Katanga. Est-ce pour intimider Moïse Katumbi et le pousser à la démission ? Ne représente-t-il pas aujourd’hui l’espoir des Katangais qui n’avaient jamais su tirer meilleur parti de nombreuses richesses que regorge le sous-sol de leur province ?
L’opinion katangaise, et congolaise de manière générale fait confiance à la justice de notre pays. Elle sera impatiente de connaître la vérité sur le bras qui a armé le bandit qui s’était infiltré à Kashobwe pour mettre fin aux jours du gouverneur élu du Katanga.