Des entreprises brésiliennes prêtes à investir dans les logements sociaux
Le déficit des logements sociaux à Kinshasa, et en République démocratique du Congo en général, attire de plus en plus des investisseurs dans le secteur de l’habitat. Après des Sud-africains, notamment, des Brésiliens sont également intéressés. La ministre de l’Urbanisme et Habitat, Mme Générose Lushiku Muya, a reçu leur délégué, le directeur Afrique de la Chambre de commerce et d’industrie Brésil-Congo.
Deux entreprises brésiliennes, OAS et Mello Junior, comptent investir en République démocratique du Congo dans les logements sociaux. Le directeur Afrique de la Chambre de commerce et d’industrie Brésil-Congo (CCIBC), Jean-Pierre Monsengwo, l’a fait savoir à la presse hier mardi 23 décembre à l’issue de l’audience que lui a accordée la ministre de l’Urbanisme et Habitat, Générose Lushiku Muya.Il a fait remarquer que l’accent a été mis surtout sur les possibilités qu’offrent ces deux entreprises installées actuellement en Angola. Leurs expérience et savoir-faire, a-t-il ajouté, contribueront, à coup sûr, à la matérialisation de cinq chantiers de la République. Cela, dans son volet «Habitat», avec les réalisations à impact visible que sont les logements sociaux, a-t-il fait valoir. Avant de relever le fait que les moyens tant matériels que financiers sont disponibles.
Cependant, le directeur Afrique de la CCIBC a fait observer que des préalables doivent être remplies avant la concrétisation du projet. Il est question, notamment, d’un travail en commission mixte congolo-brésilienne pour une meilleure formulation des termes de référence de ce projet inscrit dans le programme gouvernemental de cinq chantiers. «Cela en vue de disposer d’un cadre juridique», a-t-il souligné.
A signaler que ces entreprises brésiliennes ont également fait preuve de leur expertise en Afrique, notamment en Afrique du Sud, en Algérie, au Cameroun, au Ghana et à Sao Tomé et Principe.
Et qu’elles excellent, entre autres, dans la construction de grands complexes résidentiels dont les résidences familiales de divers types. Sans oublier les grands complexes commerciaux, les hôtels et shopping centers ainsi que les complexes scolaires de toutes les dimensions, les hôpitaux et l’urbanisation des rues et avenues.
Source : le Potentiel/Kinshasa