Infrastructures Routières au Bas-Congo

La Province du Bas-Congo dispose de grands espaces arables. Les populations rurales vivent grâce à la vente de leurs produits agricoles qu’elles sont appelées à acheminer vers de grands centres de consommation. Elles ne peuvent y parvenir qu’à la seule condition que les voies de communication soient praticables et que les ponts soient en bon état. C’est par cette logique au mieux cette réalité que les masses rurales peuvent prétendre vivre. Les produits de vente de leurs champs leur permettront de se procurer des produits manufacturiers dont elles ont besoin et, qui plus est, faire étudier leurs enfants. C’est ainsi qu’il faut croire que le développement du Bas-Congo passe également par le bon état de ses nombreuses infrastructures routières. C’est une des conditions sin qua non dans le cadre du désenclavement des milieux ruraux en ce qui concerne les routes provinciales ainsi que les routes de desserte agricole. Sans une bonne politique de réhabilitation, d’entretien et de maintien des axes routiers à travers le Bas-Congo, le développement va continuer à piétiner. Les routes sont dans un état qui interpelle. Les camionneurs qui s’hasardent sur certains tronçons sont des héros dans l’ombre ou encore des kamikazes. Ce mauvais état des routes ne permet pas une réelle évacuation des produits agricoles. Cette situation, à n’en point douter, appauvrit de plus en plus les paysans. Leurs produits agricoles devant leur procurer des moyens financiers pour leur survie pourrissent sous leurs yeux à cause de l’impraticabilité de toutes ces voies de communication. En vue de gagner le combat de désenclavement du monde rural, le gouvernement provincial, sous la férule de Simon-Floribert Mbatshi Batshia, s’est résolument impliqué dans la réhabilitation des infrastructures routières. Cette préoccupation légitime, le Gouverneur du Bas-Congo en fait sienne pour la simple raison que la praticabilité des routes ou mieux leur fluidité est un apport considérable dans la lutte contre la pauvreté. Le gouvernement provincial l’a si bien compris. Des moyens financiers sont disponibilisés pour réussir ce pari de développement. Malgré les 40 % constitutionnels jugés d’hypothétiques pour des raisons que seul le gouvernement central peut défendre et soutenir, le gouvernement, par des recettes locales, tient à relever ce défi pour insuffler une nouvelle vie dans des milieux ruraux dont les habitants doivent être sortis de la spirale de la pauvreté dans laquelle ils sont enveloppés. Dans sa ronde à travers les secteurs du territoire de Mbanza-Ngungu, le Gouverneur n’est pas allé sur le dos de la cuillère pour crier haut et fort que toutes ces routes provinciales, secondaires et celles de desserte agricole seront réhabilitées de fond en comble. Le Ministre Provincial en charge des Travaux Publics et Infrastructures, Dieudonné Pambu Ntima et son collègue de l’Agriculture et Développement Rural ont été instruits par l’Autorité de Province. Dans le cas où ils ne sauraient s’impliquer dans cette politique de la lutte contre le mauvais état des routes, je les virerais, avait martelé Simon-Floribert Mbatshi Batshia, frénétiquement applaudi par ses administrés. Ces derniers ont compris que par ces paroles, on ne doit pas lésiner sur les moyens et encore se moquer de la population. C’est un avertissement qui vaut son pesant d’or. Dans cet ordre d’idées, le Gouverneur Mbatshi Batshia qui assistait à la cérémonie d’anniversaire organisée par l’Eglise Kimbanguiste à N’Kamba dans le cadre du 88ème anniversaire du début du ministère de Simon Kimbangu avait annoncé la signature d’un protocole d’accord de partenariat entre cette confession religieuse et le gouvernement provincial. Ce protocole aura pour clauses entre autres l’entretien et le maintien de la route reliant Mbanza-Ngungu à N’kamba, siège de cette Eglise. Le gouvernement provincial s’engagera à financer les travaux dont l’exécution et la gestion de la main d’œuvre seront confiées à cette Eglise. La réalisation de ce projet de développement aura un impact considérable dans le désenclavement de cette Cité Sainte chère aux inconditionnels kimbanguistes. C’est un véritable site touristique qu’il faut capitaliser de par l’état de la route principale afin de permettre aux pèlerins et autres groupes organisés d’atteindre facilement N’Kamba. L’axe routier partant de Kwilu-Ngongo jusqu’à Kimpangu faisant frontière avec la Province angolaise de Uige au Nord de l’Angola pour atteindre la municipalité de Maquella do Zombo est aussi programmé par le gouvernement provincial. Le Gouverneur Mbatshi Batshia l’a annoncé à la population de Mbanza-Ngungu avant de démarrer sa tournée dans les secteurs de cette partie du District des Cataractes. La route débouchant vers l’Hôpital Général de Référence de Nsona-Nkulu dont les travaux sont confiés à l’entreprise Afritec continue à être asphaltée. Depuis que le Belge Albert Thys avait fondé cette route, jamais elle n’avait connu une simple couche de bitume. Avec la poursuite des travaux de génie civil, cette route devient praticable. Les taximen commencent à accepter d’aller déposer les malades à l’hôpital. Le Gouverneur Mbatshi et toute sa délégation l’ont visitée et en ont apprécié les travaux sous la surveillance technique de l’Office des Voiries et Drainage. Ces travaux sont financés à part à entière par le gouvernement provincial qui a programmé plusieurs autres infrastructures routières dans cette Cité chère à Mfumu Kinzonzi. Il sied de faire remarquer que cette implication du gouvernement provincial qui est très visible est chaleureusement saluée par les populations bénéficiaires. Elles ont foi en l’avenir de par la manière dont elles font partie intégrante des préoccupations de l’Exécutif Provincial. Ces populations demandent une chose au gouvernement central, à savoir : libérer régulièrement et en globalité ce qui revient à la province.

Source : la Prosperité/Kinshasa