Les finalistes de l’ISTA sont désormais les bienvenus à l’OCPT
Le ministère des Postes, téléphones et télécommunications (PTT) voudrait, désormais, recruter les finalistes de l’Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA). L’Office congolais des postes et télécommunications (OCPT) a besoin de ces ingénieurs notamment dans le cadre de l’opérationnalité de la connexion totale à haut débit au moyen d’un ou plusieurs terminaux. Le déploiement du backbone national du réseau terrestre en fibre optique Etant en cours. La ministre des PTT, Louise Munga, l’a annoncé vendredi 5 juin dernier à l’lSTA/Météo dans la commune de Ngaliema lors de la visite qu’elle a effectuée dans cet établissement d’enseignement supérieur, accompagné de son homologue de l’Enseignement supérieur et universitaire, Léonard Mashako Mamba.
En dépit de conditions difficiles d’études et autres sacrifices, elle a invité les étudiants à redoubler d’efforts en mettant du sérieux dans le savoir. Ils devront également afficher un comportement responsable, l’avenir du pays étant entre leurs mains, a-t-elle ajouté.
Avant de souligner le fait que, dans le cadre des cinq chantiers de la République, le gouvernement a besoin de leur savoir-faire pour participer, de manière concrète, à la reconstruction du pays.
A noter que Louise Munga est le premier membre d’un gouvernement de la 3ème République en charge des PTT qui effectue une visite à l’ISTA pour encourager les étudiants à réussir leurs études pour être embauché à l’OCPT. Et que cela intervient après avoir procédé à la remise à Kinshasa des outils informatiques dans quelques écoles relevant de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) des réseaux officiel et catholique. Sans oublier les conférences-débats que le ministère des PTT organise pour attirer l’attention des bénéficiaires de ces outils informatiques sur leur mauvaise utilisation, notamment dans les cyberespaces et autres.
La ministre Munga craint que le boom que va connaître l’informatique avec l’utilisation des fibres optiques ne soit destructeur des valeurs morales, entre autres.
Source : le Potentiel/Kinshasa