le contrôle des véhicules du transport en commun démarre ce mardi
Cette initiative de la Police spéciale de roulage vise à
vérifier l’état des véhicules. Les chauffeurs redoutent que cela ne
vienne compliquer la circulation dans la ville. Alors que le président
de l’Association des chauffeurs du Congo, ACCO, Henri Lisumbu, demande
l’indulgence de l'autorité publique
Certains taxi bus, par exemple, n’ont pas de voies d’aération et les
clients suffoquent une fois la portière fermée. La plupart des
chauffeurs reconnaissent conduire des véhicules non en règle. «Je
suis informé qu’il y aura contrôle des véhicules demain, mais on n’est
pas prêt. Il n’y a pas encore de bons véhicules ici à Kinshasa. Ceux
que nous avons servent uniquement à aider la population. Si jamais,
demain, on arrête tous ces véhicules, il y a risque de pénaliser la
population; qui pourra pas atteindre son lieu de travail», témoigne un
des chauffeurs.
Suite à ces plaintes, M. Lisumbu demande un sursis de quelques jours pour permettre à ces chauffeurs de s’apprêter: «
Nous demandons aux autorités d’être un peu indulgentes pour permettre à
ce qu’un délai raisonnable soit accordé pour qu’on continue la
sensibilisation. Ceci afin de permettre aux propriétaires des véhicules
de s’exécuter. Vous savez que, nous, nous sommes en train de conduire
les véhicules des autres.Donc, nous n’avons pas une puissance sur les
finances de nos patrons.»