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VIGILANCE RDC
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23 octobre 2009

Inquiet du sort subi par leur fils Emile Ngoy

   

Assembl_e_nationaleLes députés et sénateurs songye adressent une pétition au chef de l'Etat

 

Entre-temps ses deux juges interpellés mercredi

 

L'interpellation et puis l'incarcération de l'administrateur directeur général de l'Ogefrem, le professeur Emile Ngoy Kasongo ne cesse de susciter des réactions dans tous les milieux sociopolitiques et dans toutes les couches de la population.

 

 

 

 Si hier, ce sont principalement les travailleurs de cette entreprise oeuvrant aussi bien à Kinshasa que dans l'arrière-pays qui ont réagi, aujourd'hui, ce sont les membres de la communauté songye de deux Kasaï et du Maniema qui viennent d'élever leur voix.

 

 En tout cas, les députés et sénateurs songye sont sortis de leur silence. Ils ont depuis hier jeudi 22 octobre, adressé une pétition au Président de la République dans laquelle, ils expriment leur indignation sur la manière dont le mandataire Emile Ngoy, administrateur directeur général de son état, avait été interpellé.

 

 " La brutalité avec laquelle, les agents de police judiciaire ont opéré cette arrestation a surpris plus d'un rapporte-ils dans leur pétition avant de manifester leur surprise sur le fait qu'à l'audience de la chambre du conseil, le magistrat instructeur n'a pas pu produire un seul élément pouvant justifier la détention des incriminés à savoir l'ADG et l'ADT Roger Andende.

 

 Toutefois, la communauté songye qui s'est toujours mobilisée autour du chef de l'Etat, s'en remet à lui en sa qualité de garant de la nation et de magistrat suprême pour qu'une solution juste soit trouvée pour son fils Emile Ngoy dont les compétences dans la gestion de la chose publique ne sont plus à démontrer.

 

 

 

Les deux juges de l'ADG et de l'ADT aux arrêts

 

 Le professeur Emile Ngoy et Roger Andende sont finalement sortis du Centre pénitentiaire de rééducation et de réinsertion de Kinshasa (ex-prison de Makala) hier jeudi 22 octobre à 15 h après l'ordonnance de liberté provisoire prononcé mardi par les juges du Tribunal de grande instance de la Gombe.

 

 Bien que l'information ait été tenue secrète, le public composé de toutes les couches de la population, ne s'est pas empêché de l'accompagner nombreux et de façon spontanée de la prison Makala à sa résidence de Lingwala sur l'avenue Nyangwe.

 

 Cependant des sources bien informées, nous apprenons que leurs deux juges ont été mis aux arrêts mercredi 21 octobre, et se trouveraient même détenus au CPRK. Les raisons de leur arrestation ne sont pas connues jusqu'ici.

 

 Mais pour des amples détails, nous vous livrons dans son intégralité, le texte de la pétition signée par les notables de la communauté songye.

 

JPS

 

Pétition de la communauté songye à Son Excellence Monsieur le président de la République en rapport avec le dossier Emile Ngoy Kasongo, administrateur délégué général de l'Ogefrem

 

Il y a plus d'une semaine que notre fils, frère, professeur Emile Ngoy Kasongo est détenu au Centre pénitencier de Makala sans qu'un motif valable lui soit notifié.

 

En effet, invité en date du 8 octobre 2009 par l'inspecteur de police judiciaire, en la personne de M. Mutombo, pour y être entendu sur le contrat de mandat spécial OGEFREM-FRABEMAR, le professeur Emile Ngoy Kasongo a été mis en détention depuis le vendredi 9 octobre jusqu'à ce jour.

 

La brutalité avec laquelle les agents de police judiciaire ont opéré cette arrestation a surpris plus d'un. Menotte aux poings, déchaussés, brutalement jeté dans un véhicule. Un tel comportement suppose que des preuves d'un crime grave ont été retenues pour les prévenus qui, à ce stade, bénéficient de la présomption d'innocence garantie par la Constitution et les lois de la République démocratique du Congo. Grande fut cependant notre surprise de constater qu'à l'audience de la chambre du conseil, le magistrat instructeur n'a pas pu produire un seul élément pouvant justifier la détention des incriminés. Aucun juriste sérieux ne peut qualifier de faux, la signature d'un contrat pour autant que les deux personnalités ont signé en leur qualité respective, c'est-à-dire celle d'administrateur délégué général et d'administrateur directeur technique conformément aux dispositions de l'article 21 de la loi 78/002 du 6 janvier 1978 portant dispositions générales applicables aux entreprises publiques. En plus, comment comprendre que 17 mois après la mise en exécution dudit contrat, le parquet général de la République vienne s'en saisir aujourd'hui alors que celui-ci a été avalisé par le Conseil d'administration ainsi que par les autorités de tutelles.

 

En tout état de cause, cette question purement administrative ne relève pas de la compétence du parquet général.

 

 En rapport avec l'infraction de détournement des deniers publics, les avocats ont relevé le fait qu'un rapport d'audit, de 2006, de surcroît non certifié, ne constitue pas une preuve en soit dans la mesure où aucune pièce soutenant ledit rapport, n'a été présente, encore que les faits s'y rapportant ne relèvent pas de la compétence de l'administrateur délégué général (achat d'un téléphone portable, d'un billet d'avion,…). D'autre part, un audit d'un cabinet international " Price Water Housse Coopers " a été diligenté depuis lors par le ministère du Portefeuille et les conclusions de celui-ci, ont été rendues publiques.

 

 Acculés par les avocats, le ministère public finira par reconnaître qu'il n'avait pas fini son travail et qu'il était à la recherche de l'infraction, raison pour laquelle il souhaitait le maintien des détenus en détention pour éviter que ces derniers n'obstruent l'enquête. Ce comportement est anticonstitutionnel et incompatible avec l'Etat de droit parce que n'importe quel citoyen peut être détenu en prison sans aucun motif valable.

 

 Au vu de ce qui précède, faute pour le ministère public d'établir la matérialité des faits incriminés aux prévenus, le juge aurait pu ordonner simplement la relaxe dans la mesure où selon les termes de l'article 27 du code de procédure pénal : " l'inculpé ne peut être mis en état de détention préventive que s'il existe contre lui des incidences sérieux de culpabilité… " dès lors qu'il n'y a pas lieu de craindre la fuite des inculpés.

 

 La décision du juge de maintenir les deux prévenus en prison ne peut se comprendre que par une instrumentalisation de la justice par un groupe ethnique qui reproche à l'administrateur délégué général d'avoir pris des mesures administratives contre certains membres de leur communauté en l'occurrence la mutation d'un agent basé à la représentation d'Anvers à Dar-Es-Salaam et cela en conformité avec les dispositions de la convention collective et ses mesures d'application. Ce genre d'agissement peut mettre en mal la cohésion et l'unité nationale.

 

La communauté songye qui s'est toujours mobilisée autour du président de la République, Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, s'en remet à lui, en sa qualité de garant de la nation et de chef de l'Etat pour qu'une solution juste soit trouvée à ce qu'elle considère comme un complot ourdit contre un de dignes fils dont les compétences dans le gestion de la chose publique ne sont plus à démontrer.

 

Tout en vous renouvelant le soutien de l'ensemble de notre peuple, nous vous souhaitons, Excellence Monsieur le président de a République, plein succès dans l'œuvre de la reconstruction nationale.

 

 

 

Pour la communauté songye

 

Honorable Katanga M.Y, député national

 

Honorable Elumba Nkongolo

 

Honorable Kasongo Mwana Sapo, député honoraire

 

Honorable Mutamba Dibwe, sénateur

 

Honorable Mpungwe Muitshika Matthieu, député national

 

Honorable Martin Munkokole

 

Honorable Bakambe Shesha Jacques

 

Honorable Kayenga Sompo, député national

 

Honorable Kembe Ntambue, député national

 

Honorable Kibambe Lubangi Marcelline, députée nationale

 

Honorable Pius Mwabilu, député national

 

Honorable Yoko Yakembe, député honoraire

Source : l'observateur

               

 

              
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