La France accorde 400.000 euros à la Police nationale congolaise
La France vient d’accorder à la RDC 400.000 euros, soit 596.000 dollars Us pour garantir le financement des constructions au profit de la Police nationale congolaise.
M. Pierre Jacquemot, ambassadeur de France en République démocratique du Congo et René Guiraud, représentant pays adjoint du PNUD, ont signé cet accord de financement au profit de la Police nationale congolaise, en présence de l’Inspecteur général John Numbi, signale un communiqué de l’ambassade de France en RDC, daté du 13 novembre 2009.
Cet accord de financement a pour objet, la construction d’une capacité d’hébergement au profit à la fois des élèves des promotions de l’Ecole de Formation des Officiers de Police Judiciaire (EFOPJ), ainsi que des agents destinés à être formés au sein du laboratoire de police technique et scientifique, qui a été inauguré au mois de juin dernier.
L’aide accordée par la France s’inscrit dans le cadre du programme français d’appui au renforcement des capacités de la Police nationale congolaise. A ce titre, la France a participé à la création de l’EFOPJ et récemment doté la RDC d’un laboratoire de police technique et scientifique d’une modernité unique en Afrique centrale.
La réforme du secteur sécuritaire en RDC et principalement celle de la Police nationale, est une priorité non pas seulement pour les autorités congolaises mais également pour ses partenaires de la communauté internationale dont la France qui consacre d’énorme fonds.
La Police nationale congolaise issue de plusieurs
sensibilités après l’accord de Sun City devrait être réformée face aux
nouveaux enjeux et défis afin qu’elle puisse devenir républicaine pour
protéger la population et maintenir l’ordre. Grâce à l’apport des
partenaires de l’Union européenne notamment quelques pays amis tels la
France, la Belgique et les Etats-Unis, la Police nationale sort de son
enchevêtrement. Outre cet appui indéniable, il y a lieu de citer le
soutien de la police civile de la Monuc, à travers la formation, pour
aider les agents de la police nationale congolaise à s’acquitter de sa
délicate tâche, notamment dans la partie Est de la République
démocratique du Congo.
source : le Potentiel