Tout se joue au Club de Paris !
Les délibérations se feront à huis clos.
Ni Muzito, ni Matenda n’est annoncé, ce mercredi 18 novembre, à
l’agenda de discussions entre les principaux bailleurs des fonds. Aucun
officiel congolais n’y participera. C’est donc une affaire des
puissances monétaires et financières internationales et, à elles
seules, de décider de l’accessibilité de la RD. Congo aux facilités de
l’initiative PPTE et à l’allègement de la dette extérieure, au regard
des ultimes observations du FMI et de la Banque Mondiale. Les derniers
verrous que représentaient, il y a quelques mois, les contrats chinois
ont sauté, avec la ribambelle d’amendements les rendant compatibles
avec les mécanismes et normes universellement admis. En toutes
proportions gardées, la RD. Congo serait sur le point de conclure un
Programme formel avec les Institutions de Breton Woods. Le Conseil
d’Administration, au début du mois de décembre prochain, à Washington,
ne fera qu’entériner les options du Club de Paris. Des extrémistes,
dans des salons ouatés, parlent déjà de la vie ou de la mort ! Les
dirigeants, Adolphe Muzito, en tête, demeurent sereins. Les experts
sont unanimes. Les assises du Club de Paris ont une portée cruciale,
pour la RD. Congo, un Etat fragile négociant son long et difficile
virage en vue de la conclusion d’un programme économique, d’un
programme formel avec les Institutions de Breton Woods. C’est ce
mercredi 18 novembre qu’il se tiendra, enfin, les délibérations devant
déterminer, en décembre prochain, le Conseil d’Administration du FMI, à
passer à la vitesse supérieure. « Aucun des officiels congolais n’est
cependant annoncé à l’agenda des bailleurs des fonds. Ni Muzito, ni
Matenda n’est signalé », a-t-on appris, hier, tard dans la soirée, de
source crédible. Mais, des craintes sont évacuées d’avance. D’autant
plus que ces délibérations du Club de Paris, à huis clos, seront basées
sur les ultimes observations de Brian Ames, le Directeur du Département
Afrique du FMI rendues le 30 octobre, à Kinshasa. Il semble que les
derniers verrous que représentaient, il y a quelques mois, les contrats
chinois, ont sauté, avec la ribambelle d’amendements introduits. Le
caractère concessionnel de ces Accords et l’élément « don » acceptés
par les parties chinoises et congolaises, après d’âpres tractations,
ont fini par avoir raison de la raison des puissances monétaires et
financières internationales. Au jour d’aujourd’hui, plus rien ne peut
empêcher la conclusion de ce programme formel à l’effet d’accorder à la
RD. Congo des facilités dues aux pays pauvres très endettés. En 2010,
c’est l’espoir de l’actuel gouvernement Muzito, le point culminant
serait d’atteindre le point d’achèvement dont l’avantage n’est plus à
cacher : l’allègement du poids de l’endettement extérieur de la RD.
Congo. Des efforts engagés et, du reste, contrastés par une avalanche
de masses monétaires sur le marché de change ont fait croire aux
pessimistes que les bailleurs hésiteront. Pourtant, loin de tabler sur
des spéculations, ceux-ci s’appuieront sur des agrégats
macro-économiques tels qu’affichés, en lettre d’or, dans les
conclusions du FMI, fin octobre. Du coup, des perturbations monétaires
actuelles seront atténuées dans la balance, lors de discussions des
partenaires qui sont plutôt intéressés à des restrictions d’ordre
budgétaire. Chose que le gouvernement Muzito s’escrime à matérialiser
chaque jour, dans les faits.
source : la Prosperité