Le phénomène « Kuluna » prend de l’ampleur à Kinshasa
On ne finit pas d’en parler. A Kinshasa, le phénomène «Kuluna» prend de l’ampleur. Il inquiète même, tant ses razzias dans la cité sont innombrables. Jeudi soir, vers 21h30’’ à Lingwala, les «Kuluna» se sont affrontés à quelques mètres de l’hôtel Intercontinental.
Quelle est la raison de cette bataille rangée ? Personne ne le sait. Seulement, en groupe, ces jeunes ont commencé à se jeter des pierres et des tessons de bouteilles les uns contre les autres. Les tenanciers de bars et terrasses ont dû vite fermer leur commerce par crainte de représailles de ces hors-la-loi qui emportent tout sur leur passage. De même, les paisibles citoyens qui vaquaient à leurs occupations se sont mis en lieu sûr pour ne pas être victimes de la violence aveugle des «Pomba» (hommes forts).
Pareille situation s’est à nouveau produite le vendredi 13 février, en pleine journée, dans la commune de Kinshasa, au croisement des avenues du Plateau et Kindu. Où ils ont pris en otage un taximan et tout son équipage. Au cours de leur rixe, ils ont brisé le pare-brise d’une voiture de marque Toyota immobilisée à cause de la forte pluie qui s’abattait sur la ville.
A quelques mètres de là, ils se sont retrouvés nez à nez avec les policiers qui ont tiré en l’air. Mais comble de l’ironie, personne parmi ces malfrats n’a pu être appréhendé. Comme s’il s’agissait d’une complicité police-Kuluna qui ne dit pas son nom. Les «Pomba» de la municipalité de Kinshasa opèrent, le plus souvent, pendant la journée, et surtout lorsqu’il pleut, a fait observer une femme.
La question que l’on se pose est celle de savoir, à quoi servent les bureaux des sous commissariats qu’on retrouve à chaque coin de