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VIGILANCE RDC
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17 septembre 2009

Bassin du Congo : 62 millions Usd consacrés à la conservation des écosystèmes

Rivi_re_KivuLa protection des écosystèmes dans le bassin du Congo bénéficie de l’appui de la BAD à hauteur de 62 millions Usd. Le ministre du Plan, Olivier Kamitatu a, en effet, lancé hier mercredi 16 septembre au Grand Hôtel Kinshasa, le Programme d’appui à la conservation des écosystèmes du Bassin du Congo (PACEBCO).

Selon Charles Elie Dumambila, point focal de ce programme en RD Congo, le PACEBCO doit être vu comme un programme d’investissement et de développement communautaire centré sur la conservation des écosystèmes du bassin du Congo. Ce programme vise également la lutte contre les changements climatiques, le renforcement des capacités des acteurs et la lutte contre la pauvreté.

Devant s’étaler sur une durée de cinq ans à partir de mars 2009 et ayant les Etats d’Afrique centrale comme bénéficiaires, le programme est financé par la Banque africaine de développement (BAD) pour un montant de 62 millions des dollars américains.

Parmi les structures retenues pour animer ce programme, il y a la CEEAC à qui revient la charge de coordination, de contrôle et des orientations du programme. Quant à la Comifac, elle se chargera de la coordination technique. Le programme compte quatre composantes, à savoir le renforcement des capacités des institutions du traité Comifac ; la gestion durable de la biodiversité et adaptation aux changements climatiques ; la promotion durable du bien-être des populations ; la gestion et la coordination du programme.

Le programme couvre six paysages du bassin du Congo. Il s’agit des espaces des Virunga, Maringa-Lopori-Wamba, le tri national Sangha, les Lac Tele-Lac Mai Ndombe, Tayna-Maiko-Kahuzi-Biega, Mont de Cristal et Monte Alen.

Prenant la parole à cette occasion, le ministre centrafricain des forêts et président en exercice de la Comifac, Emmanuel Bizot, a remercié la BAD pour avoir répondu positivement à l’appel des chefs de l’Etat de la Comifac réunis à Brazzaville en 2005. Ils avaient lancé un vibrant appel à l’appui des pays du bassin du Congo dans la mise en exercice du plan de convergence de Comifac. Ce financement, a-t-il déclaré, réconforte les pays membres à poursuivre les efforts entrepris en vue de préserver les écosystèmes du bassin du Congo.

Le représentant de la BAD, Coulibaly, a remercié la Comifac, la CEEAC et les ministres en charge de l’environnement pour la célérité avec laquelle ce programme a connu son lancement. La Banque africaine de développement promet de se tenir toujours aux côtés des Etats membres et des organisations régionales, a-t-il ajouté.

Quant à Olivier Kamitatu, il a salué l’engagement de la BAD aux côtés de la CEEAC pour la réalisation de ce programme. Il a salué aussi le leadership exemplaire des ministres de la CEEAC qui ont travaillé sans relâche pour l’élaboration de ce programme.

En cette période de changement climatique, tous les moyens doivent être mis en action pour protéger les écosystèmes. Le bassin du Congo étant stratégique dans cette lutte engagée contre le changement climatique et le réchauffement de la planète, toutes les énergies doivent converger dans le sens de réduire l’impact néfaste de ces mutations profondes de la planète terre.

Source : le Potentiel/Kinshasa

 

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L
Ouverture du marché carbone en Afrique<br /> <br /> Le marché crédit carbone forestier est lancé ce mercredi 9 septembre à Lomé. C'est le Ministre de l'environnement et des ressources forestières, représentant le Chef de l'Etat togolais, M. Ayikoué, qui a procédé à la cérémonie de lancement devant plusieurs experts venus d'Europe, d'Amérique, d'Asie et d'Afrique. Cette rencontre de Lomé en présence du Chef de la mission civile du Président de la RDC, l'Ambassadeur Théodore Mugalu, est le socle des efforts fournis par les experts environnementaux pour valoriser le patrimoine forestier africain et propulser le continent dans une économie verte.<br /> <br /> En prenant l'initiative de lancer le marché africain du carbone forestier, Anglo African Energy Group (AAEG), permet aux pays africains de jouer pleinement leur rôle de leader en matière de carbone. Ceux-ci doivent à cet effet s'imposer au prochain sommet sur les changements climatiques en décembre à Copenhague.<br /> <br /> Les nombreux experts venus de plusieurs continents pour le lancement du crédit carbone forestier à Lomé, veulent donc propulser l'Afrique dans ce nouveau marché.<br /> <br /> Le crédit carbone est, selon le PDG de Anglo African Energy Group (AAEG), M. Philippe SOLOMON « la résultante chimique et atmosphérique de la préservation des forêts. C'est toute la masse carbone dioxyde nocive qui n'est pas envoyé dans l'atmosphère et qui permet aux pays industrialisés de continuer à ‘polluer' en diminuant les dommages causées à l'environnement », souligne-t-il.<br /> <br /> La préservation des forêts de la déforestation sauvage, indique-t-il, permet à la planète de vivre en absorbant naturellement par sa conservation, la pollution. C'est ce « droit de polluer que l'Afrique va faire payer à la planète, aux pays industrialisés, sous la forme de crédit carbone ».<br /> <br /> Selon les scientifiques, chaque tonne de CO2 préservée, a un prix. C'est ce prix qui sera payé par les pollueurs directement à ceux qui participeront à ce sauvetage humanitaire.<br /> <br /> « Des millions de personnes verront leurs vies et leurs moyens de subsistance mis en péril, si l'on ne parvient pas à empêcher la déforestation tropicale », souligne de sa part, le Professeur Ajavon Ayité-Lo, Directeur Général des opérations scientifiques et techniques de l'AAEG, co-Prix Nobel de la paix sur le sujet des Changements Climatiques. Le prochain accord de Copenhague sur le changement climatique, estime-t-il, doit prévoir« dédommager, par des incitations financières significatives, les nations forestières, pour les services inestimables qu'elles fournissent au monde dans la protection contre le dérèglement climatique ».<br /> <br /> L'Afrique possède une vaste superficie de forêts qui s'étend de la Guinée au Rwanda et le bassin du Congo représente, en superficie, la 2ème forêt tropicale de la planète. Cette richesse permet au continent noir de stabiliser le climat sur la planète.<br /> <br /> Lomé qui abrite le lancement du marché crédit carbone forestier, accueille de ce fait le siège administratif de la Bourse des Crédits Carbones Forestiers. Le Togo aura donc toute l'expertise pour jouer son rôle de promoteur de la nouvelle économie verte.<br /> <br /> Le Ministre de l'Environnement et des Ressources forestières, M. AYIKOUE qui a procédé au lancement de ce crédit carbone forestier, a salué la mise en place d'un tel projet, qui selon lui, « contribuera au développement et à la gestion durable des forêts en Afrique ».<br /> <br /> Source: presidencetogo.
L
Presse carbone<br /> <br /> Une bourse africaine du crédit-carbone "forestier" en gestation<br /> Ouestafnews - Le premier marché du crédit carbone forestier africain a été lancé ce 9 septembre 2009 à Lomé, à l’initiative de l’Anglo African Energy Group (AAEG).<br /> <br /> Ce projet vise à mobiliser les ressources en vue de créer une bourse africaine du crédit carbone.<br /> Les experts venus d’Europe, d’Asie, des Etats-Unis et d’Afrique vont tenter de s’unir pour que l’économie verte devienne une réalité sur le continent et un vrai business, indique le site officiel du gouvernement du Togo consulté par Ouestafnews.<br /> <br /> Le président d’Anglo African Energy Group, Philippe Solomon, explique qu’à travers ce projet, l’Afrique cherche à faire payer aux pays industrialisés le droit de polluer sous forme de crédit carbone.<br /> <br /> « Le crédit carbone est la résultante chimique et atmosphérique de la préservation des forêts. C’est toute la masse de carbone dioxyde nocive qui n’est pas envoyée dans l’atmosphère et qui permet ainsi aux pays industrialisés de continuer à polluer en diminuant cependant les dommages causés à l’environnement », a-t-il fait savoir.<br /> L’action de l’AAEG, dans la collecte de ces nouvelles ressources, consistera à « mobiliser le plus grand nombre dans la conception, comme dans l’évaluation, la réalisation et la négociation de ces crédits carbones », a dit son président.<br /> M. Solomon invite les bailleurs, les chefs d’entreprises, les banques et institutions financières internationales à se joindre à cette action de sauvetage de la planète.<br /> <br /> Sur le choix du Togo pour le lancement du projet, le directeur de l’AAEG fait remarquer que Lomé est « une place financière où beaucoup d’institutions » sous-régionales et « c’est un atout car Lomé peut devenir la place financière du crédit carbone forestier ».<br /> Un crédit-carbone est une unité, généralement équivalent à une tonne de gaz à effets de serre. L’idée des crédits-carbone. Ces crédits s’échangent à la bourse du carbone sur la base de quotas d’émissions accordés par des gouvernements.<br /> Cette bourse qui intéresse déjà certains grands groupes financiers internationaux et plusieurs multinationales est un mécanisme favorisé par les pays signataires du protocole de Kyoto, dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.
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